Chakib Alj, Président de la CGEM a expliqué « qu’au Maroc, la participation des ICC au PIB peine à dépasser 0,5%, alors que dans le monde, elles représentent 2 milliards de dollars et font employer plus de 50 millions de personnes avec une participation de plus de 5% au PIB en moyenne. Chez nous, dit-il, nous avons encore des perspectives positives et le secteur a besoin de plus de financement.Chakib Alj a estimé qu’on devrait aussi être « capable d’exporter, à l’instar de la Turquie et la Corée du Sud, nos films et notre culture à l’international ».Le président de la CGEM a soulevé le problème de l’informel qui porte préjudice au secteur : « Il faut intégrer des lois qui puissent régir et développer ce secteur, dit-il, afin que le privé intervienne encore plus... Ceci sans oublier d’intégrer la digitalisation et l’intelligence artificielle dans le processus de création ».Pour sa part, David Tinel, Représentant régional pour le Maghreb de la société financière internationale IFC estime qu’il « faut favoriser le financement pour les petites entreprises des ICC, ce qui, avec nos partenaires Tamwilcom, et la Fédération marocaine des ICC, ouvrira la voie à beaucoup d’emplois en particulier, pour les jeunes et les femmes ».