Après l’escale réussi de Bibliotobiss à Dakhla. L’Institut français du Maroc veut aller encore plus loin au Sahara marocain 
Agnès Humruzian, Directrice Générale de l’Institut français du Maroc

En présentant les grandes lignes de la programmation culturelle 2024-2025 de l’Institut français du Maroc, la directrice générale de cet Institut explique le pourquoi du choix du «vivant» comme thème central et annonce des perspectives nouvelles pour la coopération culturelle franco-marocaine, en dehors des sentiers battus.

L’Institut français du Maroc a choisi, pour sa programmation 2024-2025, le thème central du «vivant». Sa directrice générale explique ce choix par l’urgence de la transition écologique qui s’impose avec acuité au Maroc comme en France et ailleurs. Agnès Humruzian souligne que les autorités françaises et leurs homologues marocaines sont très engagées pour ce sujet «très important pour nos sociétés».

«C’est aussi un thème qui est au cœur de très nombreux projets que porte l’Institut français du Maroc avec ses partenaires locaux dont les scientifiques, les intellectuels, les universitaires et les artistes ainsi que les écoles et les enseignants avec lesquels nous travaillons beaucoup», affirme-t-elle.

«La France est présente au Sahara notamment dans les domaines culturels et éducatifs. Il existe deux écoles françaises à Laâyoune et à Dakhla. Et l’institut français a, en fin de l’année dernière, déployé, en étroite collaboration avec ses partenaires locaux, son centre culturel itinérant, le Bibliotobiss, qui a rencontré un beau succès», souligne Agnès Humruzian. Et la directrice générale de l’Institut français du Maroc d’ajouter : «Conformément à la position exprimée par le président Emmanuel Macron, dans sa lettre à SM le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône, nous souhaitons aller plus loin dans ce domaine. Et nous étudions actuellement des pistes dans ce sens».

La directrice générale assure que la partie française est attentive à faire des propositions d’évènements sur les sites dans les douze villes du Royaume qui accueillent des instituts français. «Nous organisons aussi des évènements en zones rurales, avec le Bibliotobiss, qui est notre centre culturel itinérant. Qui a été déployé l’an dernier, comme déjà expliqué, en étroite collaboration avec nos partenaires locaux, y compris à Laâyoune, à Boujdour et à Dakhla», précise-t-elle.

La nouvelle programmation annoncée est placée sous le signe de la multidisciplinarité. Science, culture, philosophie et arts y seront mis en dialogue pour penser l’avenir du vivant sur la base d’un présent plus inuqiétant que jamais.**related_articles[14476-Vidéo - Benguérir. Une école verte d’excellence en ligne avec la «refondation» des relations maroco-françaises]**