Le tribunal correctionnel de Dar El Beida, près d'Alger, a condamné l’écrivain Boualem Sansal à cinq ans de réclusion ferme" et une amende de 500.000 dinars algériens, soit environ 3.500 euros. En France c’est l’indignation.
En France, c'est l'indigjation. Des députés français de tous bords ont dénoncé fermement jeudi la condamnation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, au coeur d'une crise entre la France et l'Algérie.
Pointant une décision "scandaleuse", la cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, a estimé sur X que la condamnation de M. Sansal "est en réalité, compte tenu de son âge et de son état de santé, une condamnation à perpétuité".
"Cela restera une tache indélébile sur le régime algérien. En réalité Boualem Sansal est un otage du régime algérien qui s'en sert pour faire plier la France", a-t-elle ajouté.
Laurent Wauquiez, chef des députés du parti de droite LR, a dénoncé sur X une "condamnation inique par un régime qui hait la liberté", appelant à "sortir de la soumission au régime d'Alger".
Quant à l'ancien Premier ministre, Gabriel Attal, patron du parti présidentiel Renaissance et de son groupe à l'Assemblée nationale, il a étrillé sur X "une parodie de justice".
M. Sansal, dont le cas est au coeur d'une crise avec la France d'une gravité inédite, était accusé notamment d'atteinte à l'intégrité du territoire algérien, pour avoir déclaré dans un média français que des parties du territoire algérien ont été enlevés au Maroc par le colon français.
Avec AFP