SÉRIE POLICIÈRE: La Brigade revient sur nos écrans

La série policière la brigade revient sur la une pour une 5éme saison. Mise en scène innovante, nouveaux décors, nouvelles intrigues et surtout nouveaux personnages. Avec l’arrivée de l’actrice franco-marocaine Sanaâ Alaoui, le résultat est explosif.

L’Observateur du Maroc. Vous avez fait de la pub à l’âge de 15 ans. Puis en 1995, vous avez été découverte par Yvon Marciano dans « Le cri de la soie ». Est ce qu’on naît actrice ou est-ce un métier qui s’apprend?

Sanaâ Alaoui. J’ai un rapport très charnel avec la caméra. Depuis mon plus jeune âge, mon père me filmait tout le temps et la caméra est presque un parent pour moi. Je pense qu’il faut passer par une formation pour avoir une technique de l’acteur. Après, ce qui est inné, c’est la passion. Ce n’est pas un métier facile, c’est physique, ça demande des nerfs d’acier associés à un grain de folie.

Certains acteurs aiment être encadrés, d’autres improvisent. Quelle est votre technique de travail ? Je ne pense pas que chaque acteur ait sa propre technique parce que chaque réalisateur a sa propre volonté. Adil Fadili par exemple, c’est un réalisateur qui travaille beaucoup sur l’impro. Moi, personnellement, j’aime l’improvisation mais je peux aussi exceller dans ce qui est étudié. En fait, je m’adapte à chaque situation, parce que pour moi, l’acteur doit savoir tout faire et doit savoir s’adapter.

Vous avez travaillé avec plusieurs réalisateurs marocains, Lahcen Zinoun, Abdelkader Lagataâ. Quels souvenirs en gardez-vous? Mon 1er long-métrage, c’était avec Abdelkader Lagataâ. J’étais très heureuse d’avoir le rôle principal, et en même temps, j’avais le trac. Je pense que j’ai eu beaucoup de chance de tomber sur un réalisateur très humain et d’une grande gentillesse. Lahcen Zinoun est un grand poète dans l’âme et un grand sensible. Adil Fadili est très professionnel mais il aime bien avoir une bonne ambiance sur le tournage.

Le fait de parler plusieurs langues vous a-til aidé dans votre parcours? Est-ce primordial pour évoluer dans ce métier? Je ne maîtrisais pas plusieurs langues. J’ai appris l’allemand et l’espagnol pour les besoins des films que je tournais. Je suis passionnée des langues. Au fond de moi, je me sens citoyenne du monde.

Comment vous choisissez vos rôles? C’est d’abord une histoire d’amour avec le personnage puis avec le réalisateur. J’ai refusé plusieurs rôles parce que je ne les sentais pas. Je refuse d’incarner une image machiste de la femme. Je ne supporte pas que le message soit macho. Il faut qu’il soit dans le sens de mes principes. Dans La Brigade, je joue le rôle d’une femme flic qui a du caractère. Le rôle est assez physique et j’aime bien montrer le côté masculin que j’ai. Je suis quelqu’un d’assez fort et de dynamique. Tenir un flingue, je trouve ça excitant.

Les rôles que vous rêvez de faire ? Aujourd’hui, j’ai envie de montrer la femme douce, féminine, mais aussi la femme fatale. J’aime bien ces personnages à La Angelina Jolie. Je rêve de devenir une actrice internationale. Je suis attirée par les gens qui ont de la lumière. Je suis fan dingue de Penelope Cruz. Pour les réalisateurs, il y a l’incontournable Stanley Kubrick.

Votre cachet? Pendant une période, les réalisateurs marocains ne m’appelaient pas parce que j’étais très chère. Aujourd’hui, je suis à 3000 euros par jour. Ça dépend du film, si c’est un rôle principal, ça peut aller jusqu’à 100 000 euros. бесплатная раскрутка сайта в поисковиках