Visa for Music 2020. Une édition digitale sous le signe de la résilience

Entièrement digitale, la 7ème édition Visa for Music 2020 a été l’occasion de partager des moments musicaux chaleureux de grande qualité comme des temps de réflexion autour de plusieurs thèmes.

 

 

 

L’évènement a relevé le défi et a prouvé qu’il était possible de faire vivre le domaine musical malgré la pandémie de la COVID-19, sans aucun risque pour les artistes, les intervenants, les équipes et la production technique. En tout : 17 concerts, 100 artistes, 10 régions du Maroc représentées, 1 forum, 4 thèmes, 8 conférences, 40 intervenants d’Afrique et du Moyen-Orient, plus de 15 000 spectateurs, … et 0 cas de COVID-19 !

 

Nouvelle génération d’artistes

 

 

Encore une fois, l’événement musical a choisi de mettre au centre l’artiste, en mettant toute son énergie pour accueillir, produire et promouvoir les dix-sept groupes sélectionnés pour cette édition. Le festival permet l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes, dans leur diversité tant géographique qu’en terme d’esthétique musicale.

Cette année, les groupes à l’honneur étaient originaires de Mohammadia, Casablanca, Safi, Oujda, Chefchaouen, Ifrane, Rabat, Agadir, Azilal, Laayoune, Khemissat, Témara, Fès, Boumalne Dades, Skhirat, ou encore Essaouira. Les styles représentés allaient du Hassani à l’électro en passant par la pop rock, l’amazighe, le rap ou encore la musique traditionnelle.

Constituant une opportunité et un véritable tremplin pour ces talentueux artistes, le festival leur offre une forte visibilité. Ceux qui ont pu en bénéficier pour cette édition sont : Figoshin, Khtek, D33pSoul, Leïla, Rhita Nattah, Sonia Noor, Jubantouja, Tasuta N-imal, Arnaud N’Gaza, Naji Soul, Babel, Hasba Groove, Snitra, Aissaoui, Jazz’Amazigh, the Souissi brothers, et Hadra Chefchaounia.

 

L’industrie culturelle en temps de crise

 

Les huit conférences ont été pour une quarantaine d’intervenants, issus de toute l’Afrique et du Moyen-Orient, l’occasion de débattre sur les industries culturelles en temps de crise sanitaire, la musique à l’ère du digital, ou encore la place de la femme dans l’entrepreneuriat culturel. Organisées dans un souci de résilience, ces panels ont permis d’échanger sur des problématiques communes à tous les acteurs culturels dans leur diversité et par-delà les frontières. Les discussions ont été très inspirantes et vectrices d’espoir pour les intervenants comme pour le public.

 

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