La séparation entre le Royaume-Uni et l’UE sera moins douloureuse que prévu.  L’accord commercial conclu évite une menace de rupture de choc jetant les bases d’une nouvelle relation entre les deux parties

Les négociateurs entre le Royaume-Uni et l’UE  ont abouti à un accord qualifié d’historique par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

«Ce fut une route longue mais nous avons pu établir un accord équilibré », ajoute t-elle. L'accord offre au Royaume-Uni un accès inédit, sans droits de douane ni quotas, à un marché de 450 millions de consommateurs. Des conditions devront être respectées et des mécanismes restent à mettre en place notamment droits de douane, en cas de divergences sur ces normes.

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L'accord atténue certains des coûts économiques immédiats de la sortie de l'UE, même si la croissance à long terme de la Grande-Bretagne devrait ralentir. Un Brexit sans accord aurait réduit de 1,5% le produit intérieur brut du Royaume-Uni en 2021, selon Bloomberg Economics. Mais la croissance devrait toujours être inférieure de 0,5 point de pourcentage chaque année au cours de la prochaine décennie à ce qu'elle aurait été si la Grande-Bretagne était restée dans le bloc. Aussi, sans accord, le Royaume-Uni aurait perdu beaucoup plus que l’UE : les Britanniques exportent 47 % de leurs produits vers les vingt-sept pays membres, quand l’UE n’écoule que 8 % de ses marchandises de l’autre côté de la Manche. Sur compte twitter, la secrétaire d’Etat au commerce international britannique, Liz Truss déclare «« Nous aurons une relation commerciale solide avec l’UE et nous allons approfondir les échanges avec nos partenaires dans le monde entier grâce à notre politique commerciale indépendante

https://twitter.com/trussliz/status/1342122359843672070?s=19