La Fondation AWB décrypte les mutations du marché du travail

 

Une année après l’explosion de la pandémie, le marché de l’emploi connaît un bouleversement profond et irréversible. Quels changements clés  du marché et quels métiers auront le vent en poupe à la sortie de crise ?

Analyse de la Fondation Attijariwafa bank

 

Dans le cadre de son cycle de conférences digitales « Échanger pour mieux comprendre », la Fondation Attijariwafa bank a organisé, jeudi 28 janvier 2021 en live streaming sur sa chaîne Youtube, une rencontre sur l’une des grandes problématiques : la mutation du marché du travail, en mettant le focus sur les métiers de demain.

Parmi les métiers prometteurs, les intervenants ont cité les métiers d’ingénierie, de chefs de projets, d’analystes des données, de développeurs dont les besoins futurs sont estimés à 150 millions de praticiens à former. D’où la nécessité de créer des écosystèmes dans plusieurs pays africains qui soient axés sur la formation de ces compétences pour répondre à ces besoins massifs à l’échelle mondiale.

Autre secteur prometteur : la Santé qui s’ouvre davantage, comme tous les autres secteurs d’activité, aux nouvelles technologies, sous l'effet de la crise sanitaire. C’est ainsi que la télémédecine est en train d’avancer ses pions, même si la relation patient/médecin reste incontournable. Quant à l’infirmier de demain, il devra maîtriser les pratiques médicales avancées pour pallier l’isolement et le sous-encadrement des régions enclavées au Maroc comme dans le reste du continent.

L’entrepreneuriat est également une voie à privilégier, mais il faudra faire preuve de plus en plus de créativité, d’esprit critique et d’intelligence émotionnelle pour proposer des fonctions à forte valeur ajoutée.

L’intelligence artificielle et la robotisation continuera à gagner du terrain pour prendre en charge toutes les tâches lourdes et répétitives dans pratiquement tous les domaines.

Le webinaire initié par la Fondation AWB apporte donc de précieuses réponses aux demandeurs d"emploi. Pour ne pas se retrouver au chômage, ceux-ci sont appelés à privilégier des formations certifiantes de courte durée mais reconnues à l’étranger, maîtriser les nouvelles technologies, et opter pour des métiers rapidement opérationnels.