France. La Nouvelle Calédonie ne lâche pas l'indépendance.

A 16.732 Km de Paris, Nouméa, la capitale de la Nouvelle Calédonie, pense toujours à son indépendance de la France.

Les indépendantistes calédoniens veulent que la France respecte les termes de l’accord de Nouméa, signé en 1998, qui prévoit un troisième référendum sur l’indépendance.La coalition formée des groupes indépendantistes FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) au Congrès, l'UNI (Union nationale pour l'indépendance) et l'UC (Union Calédonienne) se sont mis d’accord pour une démarche unitaire visant à adresser un courrier commun au haut-commissaire de la république, a déclaré un membre du bureau de la coalition, cité par l’agence française de presse.

L'UNI et l'UC n’étaient pas d’accord sur la date du troisième référendum, mais un consensus a été trouvé pour septembre 2022 ».L’UNI qui craignait que Marine Le Pen, leader de l’extrême droite française, arrive à l’Elysée en 2022, voulait un référendum pour 2021, mais a dû se rétracter à cause du contexte politique et sanitaire.

Le référendum du 4 novembre 2018 a donné raison aux loyalistes qui l’ont remporté avec 56,7% des voix, mais au 4 octobre 2020, ils n’ont pu gagner que 53,3% des voix. Une baisse qui laisse craindre une victoire des indépendantistes à la troisième consultation.Les dirigeants calédoniens sont invités donc par le Premier ministre, Jean Castex, du 25 mai au 3 juin prochains « pour une session d'échanges et de travail ». Il y a 16.732 Km entre Paris et Nouméa, les indépendantistes ne voudraient pas faire le déplacement pour rien.