Fin du cumul des mandats, un coup dur pour les maires pjdistes

Les trois scrutins (législatif, local et régional) se dérouleront en même temps. Il a été donc décidé que les présidents de communes de plus de 300.000 habitants ne peuvent pas se présenter aux élections parlementaires.

L’incompatibilité entre le mandat de député et la fonction de président du Conseil de toute commune, dont la population dépasse 300.000 habitants a été instituée. Ainsi, les futurs candidats ne peuvent se présenter à la fois aux mandats législatif et local. Et plusieurs maires pjdistes seront concernés tels que le maire de Casablanca Abdelaziz El Omari, celui de Fès, Driss El Aami, de Meknès Abdellah Bouanou…concernant les collectivités territoriales, le mode de scrutin par liste ne sera plus adopté dans les communes de moins de 50.000 habitants, contrairement à ce qui fut le cas jusqu’à présent (35.000 habitants). Le reste des circonscriptions électorales seront donc régies par le scrutin uninominal, c’est-à-dire un scrutin où chaque parti politique présente un seul candidat par circonscription, au lieu d’une liste de plusieurs candidats.