« La TPE a été lourdement impactée en matière de délais de paiement », a indiqué le directeur études et communication chez Inforisk, Amine Diouri lors d’un webinaire organisé par la Chambre de commerce suisse au Maroc sous le thème « Délais de paiement: Situation et plan de sauvetage ». Il a ajouté aussi que la petite ou moyenne entreprise (PME) ne souffre pas dans les mêmes ordres de grandeur que la TPE. Pour Diouri, la situation est paradoxale chez les grandes entreprises dont les délais fournisseurs sont supérieurs à ceux des clients. Concrètement, la grande entreprise paie plus tardivement qu’elle ne reçoit son argent.

En gros, en début de la pandémie, les entreprises ont eu beaucoup plus de mal à recouvrir leurs créances et les délais de paiement sont passés de 40 à 49 jours. Et « si les entreprises ont réussi à surmonter l’année 2020 en matière de défaillances, c’est grâce aux soutien de l’Etat, notamment à travers Damane Relance, Damane Oxygène, ou tout autre programme ayant permis de contenir ce besoin de BFR supplémentaire qui est né avec cette pandémie », souligne Amine Diouri