Affaire Saïd Nachid. Le PJD a-t-il mis la main sur l’Education nationale?
Saïd-Nachid, l'anti PJD qui détruit les thèses des islamistes

Le PJD semble avoir le bras long dans le secteur de l'éducation nationale. Il peut combattre les idées philosophique libres qui constituent l'antidote à son poison politico-religieux. Un cas pour Saïd Amzazi.

« Un professeur malade n’a pas le droit d’écrire des livres, il doit prendre des médicaments et dormir ». Ceci pourrait être le clou du spectacle d’un humoriste, sauf que les faits se sont bien passés dans la réalité. Le professeur Saïd Nachid est le professeur en question. Il a été convoqué par le directeur provincial de l’Education nationale et comme il le raconte, il y avait un responsable du parti islamiste de la Justice et du développement.

Dans le bureau du responsable de l’éducation, le membre du PJD lui a signifié qu’il allait passer en conseil de discipline et que c’est lui-même qui allait choisir les membres de ce conseil. Là, c’est un fait très grave qui interroge le directeur provincial et le ministre de l’Education nationale. De quel droit et en quelle qualité, le pijidiste peut-il intervenir dans une affaire professionnelle qui n’est pas de son ressort?

La suite des événements va être choquante. Le chef du gouvernement, le pijidiste El Othmani allait donner son accord pour le licenciement du professeur qui avait été interdit de quitter le territoire pour assister à des conférences internationales. Le PJD qui promeut les idées les plus rétrogrades et protège des membres accusées de meurtre, de fraude à la CNSS ou de vol de derniers publics, n’aime pas qu’on parle de laïcité ou de liberté de croyance. La dictature dans toute sa splendeur. On ne va tout de même pas voir détruire leur fonds de commerce sans rien faire.

Le professeur de philosophie, qui était malade et n’a jamais pu obtenir sa retraite pour cause sanitaire, explique qu’il a toujours eu des problèmes avec le parti islamiste qui ne tolère pas ses écrits et ses interventions dans les forums à propos de la laïcité.

Maintenant ce qui est le plus grave dans cette histoire c’est le fait qu’un parti se permette de faire la loi dans un secteur aussi sensible que l’Education nationale. Saïd Amzazi doit répondre à cette question. De fait, on ait depuis longtemps que les islamistes se sont taillé une belle portion dans le secteur. Et c’est visible. Aujourd’hui, un professeur e collège ou de lycée peint venir au travail avec une gandoura et ds sandales. Nous sommes loin de l’époque où les professeurs étaient soumis à une discipline vestimentaire stricte.