Espagne. Les Madrilènes punissent Podemos
Le couple Iglesias au parlement. Affaire de famille

Les élections régionales de Madrid ont sévèrement laminé Podemos. Ce parti se revendiquant de la gauche extrême est sorti les mains vides. Mais son chef vit bien.

Les élections régionales du Parlement de Madrid ont démontré deux choses: D’une part, les Madrilènes sont contre les restrictions sanitaires liées à la pandémie du Covid-19 et d’autre part, ils n’aiment pas la gauche et notamment l’extrême gauche et on va voir pourquoi.

Ils ont alors fait un triomphe à Isabel Diaz Ayuso du parti populaire (PP) qui a fait sa campagne contre les mesures sanitaires. Le parti a obtenu 44% des voix et 65 sièges sur 136. Il ne lui en manque que 4 pour la majorité absolue.

La villa des Iglesias. Elle est belle l'extrême gauche!


C’est pourquoi aussi ils n’ont donné aucun siège au parti Podemos (Nous pouvons) qui n’a finalement rien pu. Son chef Pablo Iglesias en est tout retourné.

Après avoir accédé, grâce à la politique, à un niveau de vie supérieur, il a donc décidé de laisser tomber la politique et profiter de sa belle retraite dans son immense villa de luxe avec piscine, achetée à 615.000 euros (260 m2, sur un terrain de 2 300 m2 avec piscine et chalet d’invités). Les Espagnols ne lui ont pas passé cette gâterie acquise avec sa compagne qui est porte parole du parti. Affaire familiale donc.

« Quand on cesse d'être utile, il faut savoir se retirer », a finalement conclu le chef. Oui, mais pour le moment il n’a été utile qu’à sa petite famille.

Et dire qu’il avait quitté son poste de vice-président du gouvernement pour mener les batailles régionales.

C’est lui qui disait, à ses débuts en politique: « Ça me semble dangereux, ces politiques qui s’isolent, vivent dans des banlieues riches, dans des maisons, qui ne savent pas ce que c’est que de prendre les transports publics ». Mais à l’époque il n’était qu’un professeur gagnant 900 euros par mois.

Cette histoire nous rappelle nos islamistes du PJD qui se sont bien enrichis sur le dos de leurs pauvres électeurs. Extrême gauche, gauche radicale, islamisme... plusieurs noms pour un même business.