Intelligence économique. Les entreprises marocaines appelées à rattraper leur retard

Même si la notion d’intelligence économique semble galvaudée dans le royaume, de nombreuses entreprises marocaines peinent encore à trouver leurs marques sur ce terrain encore peu explorée.

«Comment le Maroc peut-il se positionner pour conquérir de nouveaux marchés grâce à l’intelligence économique ?». Une grande question à laquelle l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) et Bank of Africa viennent de tenter de trouver des réponses. A travers un webinaire organisé, lundi 3 mai.

Les participants au débat ont tous insisté sur l’importance de l’intelligence économique dans les stratégies d’exportation, en particulier pour les PME marocaines. "Aujourd’hui, beaucoup de PME marocaines considèrent que l’intelligence économique est un domaine réservé aux grandes entreprises. «Nous souhaitons pousser les PME et les exportateurs à s’engager dans ce qui n’est plus une option, mais une nécessité», a insisté Ahmed Kathir, président de la commission financement de l’Asmex. Pour briser les murs psychologiques potentiels, « il est important de commencer par adopter une approche progressive basée sur la sensibilisation, ainsi que la fourniture d’outils pratiques, concrets et mesurables aux PME marocaines », préconise Omar Ezziyati, directeur de la veille stratégique, de l’innovation et de l’influence à Bank of Africa.

aPlus qu’une nécessité, les processus de veille stratégique, de sécurité et d’influence a été présenté comme étant parmi les principaux leviers devant permettre aux opérateurs marocains, à termes, d’assoir leur avantage compétitif et de gagner en leadership sur l’échiquier africain.