Cosumar : Quand rentabilité rime avec durabilité
Réduction de 43% de l’empreinte carbone dans la filière sucrière.

En consolidant son leadership dans le secteur agro-alimentaire aux niveaux national et continental, Cosumar traduit dans les faits l’esprit de la responsabilité environnementale de l’entreprise qui anime son top management.

L’humain, la planète et la prospérité. Ces mots suffisent pour résumer les trois fondamentaux sur lesquels repose la stratégie de développement de Cosumar. Sa démarche se veut responsable à la fois sur les plans social et environnemental, tout en étant créatrice de richesse.

Pour son top management, préserver l’environnement est loin d’être une contrainte. Au contraire, cette exigence est intégrée, à la base, dans toutes les décisions managériales. «Nous pensons et agissons vert», résument les cadres de l’entreprise.

Cet état d’esprit est bien ancré, depuis des années, au sein de l'entreprise qui a réussi depuis longtemps son virage vert. A titre indicatif, depuis 2005, ce groupe a réservé des sommes colossales pour réduire la consommation d’énergie au niveau de tous ses sites de production. Ces investissements ont concerné des équipements utilisant les procédés de technologie propre et moins énergivore.

En outre, le pilotage des performances énergétiques a été généralisé à l’ensemble des chaînes de production. En complément de l’utilisation des combustibles classiques, Cosumar a entamé dès 2012 l’introduction de combustibles alternatifs en équipant l’unité de Zaio en chaudière à biomasse utilisant des grignons d’olive.

Ce n’est pas tout. Le groupe a réalisé des investissements de plus de 7 milliards de dirhams pour la réhabilitation de la filière sucrière et l’utilisation de technologies modernes. Le but, désormais atteint, est la mise en valeur et la préservation des ressources naturelles, outre le passage à l’usage des énergies vertes, avec une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre.

Pérennisation tout azimut

Pour Cosumar la préservation des ressources naturelles et leur pérennisation, est l’une des meilleures façons de contribuer à la protection de la planète. Ainsi, la performance environnementale s’est inscrite comme une exigence transversale à toutes les étapes de développement du groupe.

Là encore, depuis longtemps, Cosumar a procédé à une modernisation progressive de l’ensemble des sites industriels. D’où les résultats spectaculaires obtenus. Ce n’est pas pour rien que cette stratégie est certifiée ISO 14001 et ISO 50 001. Elle se poursuit encore aujourd’hui avec un programme encore plus ambitieux de management éco-responsable.

S’inscrivant dans l’engagement du Maroc à diminuer les émissions de CO2 pour contribuer à la réduction des effets néfastes des changements climatiques, le groupe a rapidement œuvré pour la réduction de l’empreinte carbone de toute la filière sucrière. Pour ce faire, il a été précurseur dans l’intégration de procédés industriels plus propres et moins énergivores. Ces transformations ont porté rapidement leurs fruits puisqu’une forte diminution des déperditions d’énergie et des émanations CO2 conséquentes a été constatée.

Pour mesurer l’impact positif de sa démarche verte, Cosumar a mené une étude relative à l’évaluation de l’empreinte carbone de l’industrie sucrière. Il en a conclu que les émissions de CO2 de cette industrie ne représente que 0,7% des émissions nationales. Ces émissions sont estimées à environ 0,525 kg de CO2 pour 1 kg de sucre alors que les plantes sucrières permettent l’absorption de 0,764 kg de CO2 pour 1 kg de sucre.

Malgré ce faible impact, le groupe a adopté une approche environnementale qui lui a permis d’éviter l’émission de 54.500 tonnes de CO2 en dix ans. Il faut préciser aussi que les expériences acquises par ses ressources humaines ont permis au groupe de contribuer à la réduction de l’empreinte carbone dans la filière sucrière de 43%.

Continuité

Parmi les nombreuses actions éco-responsables de Cosumar on peut citer l’exemple de la «chaudière à bagasse» qui été initiée par la filiale «sucrerie de canne à sucre». A elle seule, cette installation a permis de réduire les émissions du CO2 d’environ 30.000 tonnes par an avec une économie de charbon évaluée à 7000 T par an.

Le succès de la nouvelle chaudière a été tel qu’elle a été enregistrée au niveau du Conseil Exécutif du Mécanisme de Développement Propre des Nations Unies comme un cas d’école, devenant le 5e projet marocain à être inscrit dans ce cadre.

Autre exemple de cette ingénierie verte de Cosumar. Le groupe a développé la production de la pulpe ensilée en substitution de la production des pellets. Cela a permis la réduction de la consommation du fuel sécherie et par conséquent la réduction des émissions polluantes qui allaient avec.

Ratissant large pour protéger l’environnement, le leader du secteur sucrier donne aussi le bon exemple en matière de gestion des rejets liquides. Au prix de lourds investissements, il a été procédé, par anticipation, à la mise en place d’une station et des systèmes de traitement des eaux usées qui ont pu être réutilisées dans l’irrigation. Même les déchets de la betterave à sucre sont transformés en totalité en aliments de bétail alors que les déchets de la canne à sucre sont utilisés en tant que combustible pour générer de l’électricité et de la vapeur. Et comme rien ne se perd chez Cosumar mais que tout se transforme, les boues issues du nettoyage sont utilisées pour la fertilisation des sols des agriculteurs demandeurs.

La valeur de la goutte d’eau

Dans la production de sucre, l’utilisation de la ressource en eau est essentielle que ce soit au niveau de l’amont agricole ou lors du traitement post récolte dans les sucreries et également dans le processus de raffinage de sucre brut. Pour mieux préserver les ressources hydriques au niveau de son amont agricole, Cosumar a lancé plusieurs initiatives. Cela va de la sélection variétale de plantes sucrières tolérantes au stress hydrique à la gestion et la planification de l’eau d’irrigation avec les partenaires régionaux, en passant par la réalisation d’essais de techniques d’économie d’eau d’irrigation, ou encore l’accompagnement de la mise en place de systèmes d’irrigation dans le cadre de l’agrégation, la mise en place des systèmes de pilotage de l’irrigation (stations Une consommation d’eau raisonnée météo, humidité du sol) et enfin l’aide au financement de systèmes de goutte à goutte.

Sur le plan industriel, d’autres actions ont porté sur l’optimisation des circuits d’eau de l’ensemble des processus de fabrication : récupération et recyclage des eaux, diminution des appoints au niveau des sucreries de betterave et de canne et de la raffinerie de sucre brut...

Toujours au niveau de l’amont agricole, Cosumar sensibilise les agriculteurs par rapport à l’économie d’eau et promeut les systèmes d’irrigation économiques en eaux en leur octroyant des moyens de financement pour les encourager à adopter ces techniques durables. Pour rappel, dans le cadre du Plan Maroc Vert, les agrégés des cultures sucrières bénéficient de subventions allant jusqu’à 100% pour l’ensemble des équipements.

Grâce aux nombreuses actions menées par Cosumar ayant nécessité d’importants investissements, le groupe économise 4 millions m3 d’eau par an.

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