Le Maroc a lancé un plan national de l’eau 2020-2050 pour un investissement d’environ 40 milliards de dollars. Le but est, entre autres, la construction de barrages et usines de dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées.

Dans le domaine agricole, le Roi Mohammed VI a lancé, il y a une année, la stratégie « Génération Green pour le développement du secteur agricole 2020-2030 ». Là encore, les objectifs tracés sont hautement écoresponsables. Il s’agit notamment d’économiser le plus possible les ressources hydriques, de développer l’irrigation localisée, d’adopter des techniques agricoles résilientes, tout en utilisant de l’énergie propre. Le tout avec la promotion de l’agriculture solidaire pour assurer un développement équilibré dans le monde rural.

Ce faisant, le Maroc est en passe d’élaborer un code de l’environnement qui sera une première en Afrique.

Au niveau continental, comme l’a rappelé récemment le ministre de l’énergie, des mines et de l’environnement en prenant par à une réunion préparatoire de la COP26, le Maroc a été l’initiateur, sur hautes instructions royales, des trois commissions climat pour les régions africaines les plus vulnérables aux effets du changement climatique.

Il s’agit de l’Initiative d’adaptation de l’agriculture en Afrique, l’Initiative de la Ceinture Bleue, qui concerne les équilibres des écosystèmes marins côtiers, l’initiative de l’eau pour l’Afrique, l’Initiative « Durabilité, Sécurité et Stabilité en Afrique », visant à renforcer la résilience et à améliorer les revenus des populations africaines concernées, en plus de l’initiative sur l’accès durable à l’énergie dans les pays les moins

avancés.

« Conscient que les défis liés au climat et à la durabilité ne peuvent être relevés qu’à travers la conjugaison des efforts tant au niveau mondial que régional, le Royaume restera impliqué dans la dynamique internationale, en participant activement aux différents forums internationaux en relation avec ces aspects », a affirmé le ministre.

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