Le déficit budgétaire s’allège
La situation des charges et ressources du Trésor à fin septembre 2022 fait ressortir un déficit budgétaire de 11,2 milliards de dirhams.
Mounia Kabiri Kettani
Le déficit budgétaire a baissé de 31 MMDH en une année.
Selon le ministère de l’économie et des finances, à fin septembre 2022, le déficit budgétaire s’est allégé de 31 MMDH pour atteindre 11,2 MMDH au lieu de 42,4 MMDH une année auparavant. Le ministère note que cette évolution s’explique par une augmentation des recettes de 24,5% soit 45,5 MMDH, plus importante que celle des dépenses globales qui ont atteint 14,3 MMDH.
Dan le détail, les recettes fiscales ont affiché une progression de 30,9 MMDH soit 19%, enregistrant ainsi un taux de réalisation de 86,8%, et ce, en dépit de l’augmentation des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux qui ont porté sur un montant total de près de 10 MMDH, contre 7,5 MM.DH à fin septembre 2021.
De leur côté, les recettes non fiscales se sont établies à près de 35,2 MMDH contre 20,7 MMDH à fin septembre 2021, soit une hausse de 14,5 MMDH.
Les dépenses ordinaires ont augmenté aussi de 11,5% soit 21,8 MMDH avec un taux d’exécution de 80,6%. Cela s’explique principalement par la hausse des charges de la compensation (+17,2 MMDH) et des dépenses au titre des biens et services (+3,5 MMDH).
Le ministère souligne que la hausse des charges de la compensation est due à la hausse du cours du gaz butane, qui a atteint une moyenne de 781,15 $/T contre près de 583 $/T à fin septembre 2021. Ces charges se sont situées à 31,8 MMDH, soit un taux de réalisation de 94,1% par rapport aux prévisions de la LF 2022 (33,8 MMDH). Elles se composent à la fois des subventions octroyées aux professionnels du secteur du transport (2,8 MMDH) pour faire face à la hausse des prix des produits énergétiques.
Les intérêts de la dette ont, pour leur part, connu une hausse de 986 MDH pour se situer à 23,8 MMDH, recouvrant une augmentation des intérêts de la dette intérieure (+955 MDH) et une quasi-stabilité de ceux de la dette extérieure (+31 MDH).
Sur le volet dépenses d’investissement, le ministère précise que les émissions ont atteint 52,6 MMDH, contre 48,1 MMDH un an auparavant.
Dan le détail, les recettes fiscales ont affiché une progression de 30,9 MMDH soit 19%, enregistrant ainsi un taux de réalisation de 86,8%, et ce, en dépit de l’augmentation des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux qui ont porté sur un montant total de près de 10 MMDH, contre 7,5 MM.DH à fin septembre 2021.
De leur côté, les recettes non fiscales se sont établies à près de 35,2 MMDH contre 20,7 MMDH à fin septembre 2021, soit une hausse de 14,5 MMDH.
Les dépenses ordinaires ont augmenté aussi de 11,5% soit 21,8 MMDH avec un taux d’exécution de 80,6%. Cela s’explique principalement par la hausse des charges de la compensation (+17,2 MMDH) et des dépenses au titre des biens et services (+3,5 MMDH).
Le ministère souligne que la hausse des charges de la compensation est due à la hausse du cours du gaz butane, qui a atteint une moyenne de 781,15 $/T contre près de 583 $/T à fin septembre 2021. Ces charges se sont situées à 31,8 MMDH, soit un taux de réalisation de 94,1% par rapport aux prévisions de la LF 2022 (33,8 MMDH). Elles se composent à la fois des subventions octroyées aux professionnels du secteur du transport (2,8 MMDH) pour faire face à la hausse des prix des produits énergétiques.
Les intérêts de la dette ont, pour leur part, connu une hausse de 986 MDH pour se situer à 23,8 MMDH, recouvrant une augmentation des intérêts de la dette intérieure (+955 MDH) et une quasi-stabilité de ceux de la dette extérieure (+31 MDH).
Sur le volet dépenses d’investissement, le ministère précise que les émissions ont atteint 52,6 MMDH, contre 48,1 MMDH un an auparavant.