France. Tout n'est peut-être pas perdu pour Marine Le Pen

Marine Le Pen a reçu un message de soutien du Kremlin, qui déplorait sur le réseau social X ce qu'il considérait être une "violation des normes démocratiques".
Des marques de sympathie sont arrivées égalment des Etats Unis, Donald Trump et son conseiller spécial Elon Musk; de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro; du Premier ministre hongrois Viktor Orban; du patron de l'extrême droite néerlandaise Geert Wilders ou de Giorgia Meloni, la cheffe du gouvernement italien issue du parti Fratelli d'Italia.
Dans un développement plutôt favorable à Marine Le Pen, la justice a envisagé mardi premier avril un procès en appel rapide, ce qui pourrait encore laisser une possibilité à la dirigeante du RN de participer à la présidentielle de 2027.
La cour d'appel de Paris a effectivement indiqué avoir été saisie de "trois appels" après la condamnation de Mme Le Pen, et qu'elle examinerait le dossier "dans des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l'été 2026", soit plusieurs mois avant le scrutin présidentiel.
"C'est une très bonne nouvelle dans laquelle je veux voir le trouble qu'a créé le jugement", a réagi Marine Le Pen dans un entretien publié par le quotidien Le Parisien mardi soir.
Elle a aussi annoncé, vouloir "saisir le Conseil constitutionnel" sur "l'incompatibilité qu'il y a entre une décision d'inéligibilité avec exécution provisoire et la liberté des électeurs qui est inscrite dans la Constitution". Elle veut aussi saisir la Cour européenne des droits de l'Homme.
Plusieurs dirigeants politiques avaient également souhaité dès l'annonce du jugement un procès en appel rapide.
Le ministre de la Justice Gerald Darmanin a espéré "un délai le plus raisonnable possible", tout en rappelant qu'"il appartiendra à la cour d'appel de Paris, parfaitement indépendante (...) de fixer la date de cet appel".
Avec AFP