Pass sanitaire. Les Français passent à la casse
Très remontés, les Français s'en prennent aux infrastructures.

Le pass sanitaire décidé par le gouvernement français est considéré par une majorité de citoyens comme une restriction des libErtés. Le mécontentement de certains devient incontrôlable. .

La mise en place d’un pass sanitaire, restreignant l'accès à certains lieux pour les personnes non immunisées contre le COVID-19 ou non détentrices d'un test de dépistage y compris les restaurants, les cafés et les bars, et introduisant une obligation vaccinale pour le personnel médico-social, a suscité une vive colère auprès d'une partie de la population.

Des dizaines de milliers de personnes manifestent tous les samedis depuis quatre semaines pour afficher leur opposition à cette mesure qu'elles jugent liberticide.

Comme si les manifestations n’étaient pas suffisantes, bon passe à la casse. Ainsi, une vingtaine d’infrastructures sanitaires, dont des centres de vaccination et des centres de dépistage, ont été vandalisées dans le dernier mois en France, rapportent les médias locaux, citant le ministère de l'Intérieur.

Depuis le 12 juillet, un total de 22 installations sanitaires ont été dégradées, dont cinq centres de dépistage, 15 centres de vaccination, un laboratoire d'analyse médicale et un pôle santé, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

La France fait face à une recrudescence de l'épidémie, liée à la propagation fulgurante du variant Delta, jugé plus contagieux que les autres souches, avec des pics allant jusqu'à 22.000 nouvelles contaminations par jour en moyenne.

Face à cette quatrième vague épidémique, le gouvernement a décidé mercredi dernier une nouvelle série de mesures notamment une campagne de rappel vaccinal pour les populations à risque à partir de la mi-septembre, la fin de la gratuité des tests Covid dès la mi-octobre, ainsi que le resserrement du contrôle du pass sanitaire.

Avec MAP