Pass sanitaire. Sans vaccin c’est la déchéance de citoyenneté
Sans pass pas de citoyenneté

Décider de rendre le pass sanitaire obligatoire sans débat et sans préparation préalable n’est certainement pas un acte qui fait gagner de la sympathie au nouveau gouvernement. Il y a une menace grave qui touche à la citoyenneté.

Désormais personne n’ira nulle part sans le pass sanitaire. C’est décidé et c’est tombé le plus naturellement du monde, comme si personne n’avait rien à y redire.

Pourtant ce n’est pas une question simple. Car au-delà de la question sanitaire, se pose celle de la citoyenneté. Une personne non vaccinée ne pourra plus aller dans les lieux publics. Ceci englobe les administrations publiques comme il a été précisé par le communiqué du gouvernement. Autrement dit pas d’accès aux services publics qui sont un droit de chaque citoyens. Pas de carte nationale, pas de passeport, pas de soins, pas permis de conduire, pas de carte grise. Ce ne sont que des exemples, la liste est très longue.

Qu’est-ce que cela veut bien dire? Tout simplement que sans vaccin une personne n’est plus citoyenne. Elle n’a droit à rien. Elle ne pourra jamais voter à aucune élection. Pourra-t-elle travailler ? Si on suit cette logique la réponse est non. Les fonctionnaires non vaccinés seront interdits d’accès dans leur propre administration et donc chômage. Élémentaire!

Bien évidemment, il n’y aura aucune possibilité d’aller dans les supermarchés, les restaurants, les cinémas, les stades... il n’y aura plus que la maison, la rue et peut-être la montagne.

Tout cela est-il bien constitutionnel ? Rien dans la constitution n’indique que la citoyenneté peut être perdue si on n’est pas vacciné. Il fait vraiment creuser profond pour trouver une justification. Et là, on veut entendre le Conseil national des droits de l’Homme.

Ce qui dérange ici ce n’est pas la décision elle-même, c’est la façon dont elle a été prise. Il ne s’agit pas uniquement d’une question de santé. Elle implique aussi des questions relatives à la citoyenneté, donc aux droits de l’homme, garantis par la constitution. Or un exécutif ne peut bouger que dans le cadre de la constitution. Au-delà, il risque gros,