Précieux conseils de connaisseurs pour investir au Maroc
Christophe Bachelet, Tami Dayan et Yann Assor ont répondu aux questions de Maayan Hoffman

Country Manager au Maroc de DLA Piper, Christophe Bachelet connaît bien le Maroc où ce cabinet d’avocats s’est implanté depuis septembre 2016. Ce cabinet exerce aussi dans une quinzaine de pays en Afrique. C’est donc en connaisseur du terrain que ce spécialiste des fusions et acquisitions transfrontalières est intervenu au Global Investment Forum aux côtés de Tami Dayan de Creative Business et Yann Assor, vice-président du Conseil d’affaires Maroc-Israël relevant de la CGEM.

Organisé par Global Media Holding, en partenariat avec le Jerusalem Post, les 16 et 17 novembre à Marrakech, Global Investment Forum a réuni près de 250 participants, de grands hommes d’affaires et de grands patrons Marocains et Israéliens pour la plupart, mais il y avait aussi quelques Américains et des Émiratis.

Devant ce parterre, tout ouïe, Christophe Bachelet a partagé sa connaissance du Maroc avec les investisseurs potentiels en répondant aux questions de la responsable des conférences du Jerusalem Post, Maayan Hoffman. Son analyse était riche en conseils pratiques sur la création d’entreprises dans le Royaume. Bachelet a répondu aux questions les plus courantes que se posent les entrepreneurs envisagent de mener des activités au Maroc.



Ne négligeant pas les aspect élémentaires, il a assuré aux participants que l’anglais est la langue d’affaires standard utilisée au Maroc. «La connaissance du français ou de l’arabe n’est pas requise», a-t-il assuré en notant l’ouverture du pays sur le monde.

Bachelet a ajouté que les entreprises étrangères qui s’installent au Maroc pourraient créer une filiale, en propre, et ne sont donc pas astreints de s’engager avec un partenaire commercial local, comme c’est le cas dans d’autres pays. Les sociétés implantées au Maroc sont autorisées par la loi à avoir un conseil d’administration international et à faire fonctionner leur entreprise sous la conduite d’un management à l’étranger, a-t-il poursuivi.

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Bachelet a présenté également de précieux détails sur les normes bancaires en vogueur dans le Royaume qui s’inscrivent dans les standards internationaux, avec comme point de différenciation la souplesse du système bancaire marocain comparé à d’autres endroits dans le monde.

De son côté, Tami Dayan a affirmé que le renforcement en cours de la confiance avec les populations de la région est essentiel pour la réussite des affaires. Yann Assor a, quant à lui, relevé l’avantage qu’a le Maroc grâce aux liens ombilicaux qu’a une forte communauté israélienne avec le Maroc. «Je pense qu’Israël a le potentiel de gagner une grande part de marché au Maroc », a-t-il lancé.

Yann a souligné la facilité pour les investisseurs israéliens de se «reconnecter» au Maroc. Le vice-président du Conseil d’affaires Maroc-Israël et les autres intervenants ont exprimé leur satisfaction de voir s’accélérer les échanges entre le Maroc et Israël. Ils ont tous mis en exergue les nombreuses opportunités qui s’offrent désormais aux investisseurs non seulement au Maroc, mais aussi à partir du Royaume vers l’Afrique.

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