Amina Lanaya, la femme qui dirige le cyclisme mondial
Self-made woman, Amina Lanaya est une belle démonstration de la force de volonté. Venant des HLM de Dijon, cette franco-marocaine devient la première femme à diriger l’Union Cycliste Internationale.
Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Amina Lanaya est la Directrice Générale de l’UCI depuis septembre 2017. Nommée à ce poste à l’âge de 35 ans, la jeune franco-marocaine est devenue ainsi la première femme à occuper cette fonction dans l’histoire de l’institution née en 1900. L’étoffe d’une pionnière, elle est également l’une des rares femmes dirigeant une fédération internationale de sport.
« Cette Franco-marocaine très attachée à sa double nationalité et à ses racines, est de celles qui pointent le regard vers les cimes plutôt qu’en direction du lointain horizon des plaines », la décrit le quotidien belge la DH les Sports. Ce dernier la désigne d’ailleurs parmi les femmes les plus influentes du sport mondial.
Soft power
Evoluer dans des sphères masculinisées à volonté, n’intimide guère cette femme volontaire à l’esprit redoutablement pragmatique. Nullement tentée par les combats féministes s’alimentant de confrontation, elle verse plutôt dans le « soft power », la force de conviction... et ça lui réussit à merveille.
« Je ne suis pas féministe. Il n’est pas utile d’être catégorique ou dans l’opposition frontale », déclare-t-elle à Ouest France. Croyant au changement en douceur, elle estime que « ce changement de culture se fait aussi à la maison. En tant que mère, j’explique à mon fils que ce n’est pas parce qu’il est un garçon, un homme, qu’il est plus fort ou mieux que sa sœur », ajoute cette heureuse mère de deux enfants Lola et Julien.
Parcours atypique
Avant d’accéder à ce poste clé de l’UCI, Amina Lanaya a du faire du chemin pour y arriver. Depuis son HLM natal de Dijon jusqu’à Aigle en Suisse, la jeune femme peut se targuer d’un beau parcours marqué par la force de volonté, l’ambition et surtout l’efficacité. Née dans la banlieue provinciale dans une famille de huit enfants, Amina Lanaya est fière de ses origines.
Son père, immigré marocain ouvrier à la SNCF, et sa mère femme au foyer lui ont inculquée depuis son jeune les valeurs du travail et du mérite. Ne jurant que par les études, son père n’avait de cesse d’insister et d’inciter ses sept filles à réussir et surtout à œuvrer pour leur future indépendance. Des orientations qui ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Amina, en petite dernière prodige, brillera par son intelligence et son goût prononcé pour les études.
Succès story
Elle fait son Droit et décroche son diplôme de juriste pour intégrer des cabinets internationaux à Paris, en France. L’ambition plein la tête, elle déploie ensuite ses ails pour s’envoler vers la Suisse. En 2006, elle rejoint le service juridique de l’Union internationale de Cyclisme. Elle s’occupe de différents volets et notamment le domaine de l’antidopage.
Appliquée, avec un profond sens d’engagement et remarquablement efficace, elle fera aussitôt ses marques. Elle se fait apprécier pour ses différentes qualités et finit par forcer le respect de ses compères, dans un milieu qui n’a pas l’habitude de voir agir et évoluer des femmes. La reconnaissance suivra et ses efforts seront récompensés : Elle est nommée Directrice Générale adjointe avant d’accéder à son poste actuel. Aujourd’hui, elle dirige une équipe de 120 personnes dans l’une des fédérations internationales les plus prestigieuses.
« Passionnée par le sport, Amina Lanaya est en outre très investie dans des causes telles que la promotion des femmes et de la diversité au niveau du sport et de la gouvernance, la défense de l’intégrité à tous les niveaux et le développement durable », c’est ainsi que le site officiel de l’UCI décrit sa directrice générale.
Mère de famille épanouie
Une femme très occupée, Lanaya trouve tout de même le temps de profiter de la vie et de sa petite famille. « Quand elle en a le temps, elle profite de l’environnement favorable du siège de l’UCI pour pratiquer le cyclisme de loisir », ajoute le site. Mais pas seulement, sur son compte instagram, outre les posts « professionnels », l’on peut découvrir la mère de famille épanouie.
Ses vidéos avec ses enfants se livrant à des challenges et autres jeux laissent deviner une douce complicité familiale. Préservant la fraicheur de son âme, elle se prête volontiers au jeu et semble y prendre goût. Responsable d’une institution le sport, Lanaya en fait en cycliste amateur et partage sa passion avec son compagnon, ses enfants et ses followers.
« Cette Franco-marocaine très attachée à sa double nationalité et à ses racines, est de celles qui pointent le regard vers les cimes plutôt qu’en direction du lointain horizon des plaines », la décrit le quotidien belge la DH les Sports. Ce dernier la désigne d’ailleurs parmi les femmes les plus influentes du sport mondial.
Soft power
Evoluer dans des sphères masculinisées à volonté, n’intimide guère cette femme volontaire à l’esprit redoutablement pragmatique. Nullement tentée par les combats féministes s’alimentant de confrontation, elle verse plutôt dans le « soft power », la force de conviction... et ça lui réussit à merveille.
« Je ne suis pas féministe. Il n’est pas utile d’être catégorique ou dans l’opposition frontale », déclare-t-elle à Ouest France. Croyant au changement en douceur, elle estime que « ce changement de culture se fait aussi à la maison. En tant que mère, j’explique à mon fils que ce n’est pas parce qu’il est un garçon, un homme, qu’il est plus fort ou mieux que sa sœur », ajoute cette heureuse mère de deux enfants Lola et Julien.
Parcours atypique
Avant d’accéder à ce poste clé de l’UCI, Amina Lanaya a du faire du chemin pour y arriver. Depuis son HLM natal de Dijon jusqu’à Aigle en Suisse, la jeune femme peut se targuer d’un beau parcours marqué par la force de volonté, l’ambition et surtout l’efficacité. Née dans la banlieue provinciale dans une famille de huit enfants, Amina Lanaya est fière de ses origines.
Son père, immigré marocain ouvrier à la SNCF, et sa mère femme au foyer lui ont inculquée depuis son jeune les valeurs du travail et du mérite. Ne jurant que par les études, son père n’avait de cesse d’insister et d’inciter ses sept filles à réussir et surtout à œuvrer pour leur future indépendance. Des orientations qui ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Amina, en petite dernière prodige, brillera par son intelligence et son goût prononcé pour les études.
Succès story
Elle fait son Droit et décroche son diplôme de juriste pour intégrer des cabinets internationaux à Paris, en France. L’ambition plein la tête, elle déploie ensuite ses ails pour s’envoler vers la Suisse. En 2006, elle rejoint le service juridique de l’Union internationale de Cyclisme. Elle s’occupe de différents volets et notamment le domaine de l’antidopage.
Appliquée, avec un profond sens d’engagement et remarquablement efficace, elle fera aussitôt ses marques. Elle se fait apprécier pour ses différentes qualités et finit par forcer le respect de ses compères, dans un milieu qui n’a pas l’habitude de voir agir et évoluer des femmes. La reconnaissance suivra et ses efforts seront récompensés : Elle est nommée Directrice Générale adjointe avant d’accéder à son poste actuel. Aujourd’hui, elle dirige une équipe de 120 personnes dans l’une des fédérations internationales les plus prestigieuses.
« Passionnée par le sport, Amina Lanaya est en outre très investie dans des causes telles que la promotion des femmes et de la diversité au niveau du sport et de la gouvernance, la défense de l’intégrité à tous les niveaux et le développement durable », c’est ainsi que le site officiel de l’UCI décrit sa directrice générale.
Mère de famille épanouie
Une femme très occupée, Lanaya trouve tout de même le temps de profiter de la vie et de sa petite famille. « Quand elle en a le temps, elle profite de l’environnement favorable du siège de l’UCI pour pratiquer le cyclisme de loisir », ajoute le site. Mais pas seulement, sur son compte instagram, outre les posts « professionnels », l’on peut découvrir la mère de famille épanouie.
Ses vidéos avec ses enfants se livrant à des challenges et autres jeux laissent deviner une douce complicité familiale. Préservant la fraicheur de son âme, elle se prête volontiers au jeu et semble y prendre goût. Responsable d’une institution le sport, Lanaya en fait en cycliste amateur et partage sa passion avec son compagnon, ses enfants et ses followers.