L'année 2022, marquée par la conclusion de la crise pandémique du Covid-19, a été qualifiée  par la HACA de "test immunitaire" pour le secteur de la communication audiovisuelle. Dans son rapport annuel, le régulateur revient en détails sur cette année charnière en termes audiovisuels. 

Vigilance

En ce qui concerne la régulation des contenus audiovisuels, le Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle a émis 80 décisions en réponse à des plaintes de tiers ou à des auto-saisines, concernant les programmes diffusés par les radios et télévisions publiques et privées.

Le rapport publié en trois langues (arabe, amazighe et français) souligne " le rôle de la HACA, conformément à l'article 165 de la Constitution, dans la préservation du pluralisme d'expression des courants d'opinion et de pensée dans le domaine de l'audiovisuel.

Prise de parole

Les résultats des quatre relevés trimestriels du pluralisme en 2022, élaborés et publiés par la HACA, mettent en lumière la répartition du volume global de la prise de parole dans les programmes d'information. Les acteurs associatifs occupent une part prépondérante avec 39,41%, suivis des acteurs politiques à 38,11%, des acteurs professionnels à 15,71%, et enfin des acteurs syndicaux à 6,77%.

Par ailleurs, la HACA a procédé au renouvellement de licence et à la signature des nouveaux cahiers de charges de trois opérateurs privés issus de la première génération de licences en 2006, ajoute le même rapport. En résumé, au 31 décembre 2022, l'offre audiovisuelle nationale, combinant secteur public et privé, comprenait 13 chaînes de télévision et 34 stations de radio.