Des grèves secouent les collectivités territoriales
Le programme de protestation coordonné comprend cinq grèves nationales successives, débutant les 28 et 29 février

Suite à la décision du ministère de l'Intérieur d'effectuer des retenues sur les salaires des grévistes, la coordination syndicale des collectivités territoriales (UMT, CDT, UGTM, FDT) a décidé d'intensifier ses actions en organisant une série de grèves consécutives sur trois mois.

Dans un communiqué, le syndicat a dénoncé le refus du ministère de l'Intérieur d'engager un dialogue sectoriel et son recours à des déductions jugées illégales sur les salaires des grévistes, en violation de l'article 29 de la Constitution.

Lors d'une réunion virtuelle le 22 février 2024, la Coordination syndicale a constaté le rejet de la poursuite du dialogue par le ministère, malgré plusieurs correspondances envoyées. Face à cette impasse, le syndicat a décidé de passer à la vitesse supérieure, définir avoir épuisé toutes les voies de négociation.

Le programme de protestation coordonné comprend cinq grèves nationales successives, débutant les 28 et 29 février, suivies d'une grève de six jours en mars, puis d'une autre fin mars. Deux grèves supplémentaires sont programmées en avril, avec des arrêts de travail et des marches de protestation.

Les organes du syndicat ont appelé tous les travailleurs concernés à participer activement aux grèves et aux manifestations, appelant à l'unité et à une adhésion équilibrée au programme de lutte.

Cette réaction fait suite aux déclarations du ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, rejetant tout dialogue sous la pression de la grève et insistant sur la nécessité de mettre fin aux grèves pour entamer les négociations.