Maroc Telecom. Forte croissance anticipée en bourse
Maroc Telecom. Potentiel de 24 % en bourse d'ici 2025.

Attijari Global Research (AGR) a récemment ajusté son évaluation du titre Maroc Telecom, fixant un objectif de cours à 117 dirhams, ce qui laisse entrevoir un potentiel d’appréciation de 24 % d’ici 2025. 

Cette révision s’appuie sur les solides performances de l’opérateur, malgré un environnement réglementaire et concurrentiel plus exigeant depuis 2019.AGR met l’accent sur la capacité de Maroc Telecom à maintenir une marge d’EBITDA supérieure à 51 % et à dégager un bénéfice récurrent de 6 milliards de dirhams sur la période 2019-2024. Ces résultats témoignent de la résilience de son modèle économique, renforcé par les tendances positives dans des secteurs comme la fibre optique et l’introduction de la 5G, qui devraient compenser la baisse des revenus issus du mobile.Sur le continent africain, les filiales du groupe sous l'enseigne Moov continuent d’afficher un fort potentiel de croissance, leur contribution aux revenus dépassant 50 % en 2024. La dynamique de la data mobile, de l’internet fixe et du mobile money soutient cette expansion, faisant de l’Afrique un marché clé pour Maroc Telecom.Par ailleurs, AGR met en avant la capacité de l’opérateur à surmonter les crises tout en assurant la rémunération de ses actionnaires, illustrée par sa solide génération de cash et sa capacité à rembourser ses dettes.Les analystes s’attendent à ce que, dès fin 2024, le profil de Maroc Telecom devienne plus attractif pour les investisseurs grâce à une meilleure visibilité sur ses résultats futurs et sur la normalisation de son dividende.Enfin, avec la perspective d'une politique monétaire plus accommodante de Bank Al-Maghrib en 2024, les valeurs de rendement comme Maroc Telecom devraient gagner en popularité.Selon AGR, l’opérateur se distingue déjà comme le leader en matière de rendement parmi les grandes capitalisations, avec un Dividend Yield récurrent de 6 %, devançant largement des secteurs comme le ciment, les banques, l’agro-alimentaire et l’énergie.