Ils ont abordé la situation en Afrique et plaidé pour la paix et la sécurité dans le continent.Un pays a néanmoins essayé d’introduire la question du Sahara marocain. C’était bien sur l’Afrique du Sud. Son président a sans doute voulu faire plaisir à l’Algérie. Ce pays qui n’a pas pu accéder à ce groupement international malgré ses demandes, espérait donc compter sur Cyril Ramaphosa, le président sud-africain pour faire passer ses messages, en fait un seul message, celui concernant sa république prétendument sahraouie arabe et...très certainement démocratique.Ramaphosa espérait donc que les membres du BRICS couchent noir sur blanc quelques mots sur cette affaire algérienne. Il n’y aura pas une ligne, pas un mot. Les BRICS ont rejeté cette proposition, qui voudrait se fâcher avec le Maroc? À part le seul ami algérien présent, personne.Car ici c’est la Russie et on est chez Vladimir Poutine. Lors de la précédente réunion qui a eu lieu en Afrique du Sud, Ramaphosa pouvait faire ce qu’il voulait et même inviter le chef des mercenaires algériens, non pas aux rencontres officielles mais à un side event pour prendre quelques photos et faire croire que le Polisario a accès au saint des saints.L’effet a été raté malgré toute la propagande qui a suivi dans les médias officiels algériens.À Kazan c’est autre chose, malgré son absence, le Maroc y était et il pouvait, à distance, paralyser le Sud-africain.Résultat des courses, le Sahara est resté intouchable ce qui confirme que personne ne peut toucher à une réalité marocaine.Maintenant Ramaphosa va devoir expliquer aux Algériens pourquoi il a si lamentablement échoué.Mais bien entendu tout le monde connaît la réponse. C’était juste une autre preuve qu’il n’existe aucune entité appelée république sahraouie.Ce n’est pas le premier échec de l’Afrique du Sud. En 2016, déjà, ce pays s’était opposé au retour du Maroc à l’organisation africaine. On a vu le triomphe du Maroc avec le discours de SM Roi Mohammed VI au sommet de l’UA. Ça ne s’oublie pas.Et pourquoi l’ Afrique du Sud ne voulait pas du Maroc à l’UA? Pour ne pas contrer son influence dans le continent. Eh bien, pour l’influence c’était bien cuit. Le Maroc n’est pas seulement retourné à l’Union africaine, mais il y a impulsé une nouvelle dynamique. Depuis cette date, le nombre de pays qui soutiennent le Maroc n’a cessé d’augmenter. Tu parles d’une influence!