Brahim Ghali Wanted
L'étau se resserre autour de Brahim Ghali

Quatorze associations viennent de saisir la justice espagnole pour que toutes les mesures soient prises afin que Brahim Ghali ne quitte pas le sol espagnol avant d'être jugé. Ces ONG pointent du doigt l'accusé agonisant pour terrorisme.

Les victimes de Brahim Ghali se montrent les unes après les autres. Toutes réclament son jugement au plus vite. C'est le cas de 14 associations qui viennent de saisir l’ « Audiencia Nacional », la plus haute juridiction espagnole, pour que le chef des séparatistes du Polisario ne quitte pas le territoire espagnol avant d’être jugé.

Ces ONG viennent de publier un communiqué annonçant leur démarche en expliquant que Brahim Ghali a été derrière de nombreux attentats terroristes contre des travailleurs Fosbucraa et des pêcheurs canariens dans les années 70 et 80. Des membres de l'Association canarienne des victimes du terrorisme (Acavite), qui est membre de la Fédération nationale des victimes d'Espagne, et l'Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l'Homme (ASADEDH) sont parmi les signataires de la correspondance adressé à la justice espagnole.

«Le chef des séparatistes est aussi auteur de meurtres et d'enlèvements collectifs au cours de la période allant de 1973 à la fin de 1986», précisent les ONG dans leur communiqué.

«Nous demandons à la Justice, au gouvernement espagnol et aux ministères concernés, de se conformer au plus vite à leur devoir de s'occuper des Canariens victimes du terrorisme et non des assassins du Front Polisario», souligne ACAVITE, qui accuse le gouvernement espagnol de participer à un «blanchiment des actions terroristes de Brahim Ghali, sous prétexte de maladie et de prétendues raisons humanitaires».

Et les protestataire de conclure : «Les Canariens victimes du terrorisme touchés par les attentats terroristes promus et conçus par le leader du Polisario, Brahim Gali, ne veulent pas laisser passer en silence, l'humiliation et le mépris que signifie pour les familles touchées, la présence de cet assassin».