Le tourisme à Al Hoceima reprend des couleurs
Ouvert il y a un an à Al Hoceima et frappé depuis, de plein fouet par les répercussions de la crise sanitaire, le Radisson Blu resort reprend son activité. Les ambitions pour la période à venir sont grandes. Reste à renforcer les connexions aériennes, et promouvoir la destination.
Fruit d’un partenariat entre la filiale de la CDG Maedëf et Radisson group, le méga-complexe touristique Radisson Blu resort a ouvert ses portes en juillet dernier à Al Hoceima. Doté d’une enveloppe de plus d’un milliard de dirhams, ce projet permet à la province de renforcer son offre hôtelière pour atteindre une capacité totale de 3.500 lits, soit 1500 lits représentant 40% de la capacité globale de la région.
Sémi Karim Hajaji, le directeur général de Radisson Blu Al Hoceima insiste sur le potentiel touristique de la région. «La ville a tout le potentiel pour attirer les touristes locaux et étrangers et drainer des investissements de qualité », explique t-il. Concernant les ambitions du groupe hôtelier dans la ville, Sémi Karim Hajaji souligne que la vision globale vise l’implantation de manière pérenne dans la région et de développer à la fois l’industrie hôtelière et la formation de la main d’œuvre. Il précise que l’objectif est que cette locomotive puisse attirer d’autres opérateurs, ce qui permettrait de développer une industrie touristique à forte valeur ajoutée capable de créer de la richesse et générer des emplois directs et indirects.
Ce nouveau site comprend à la fois un resort étalé sur 26 hectares avec une capacité de 432 chambres, toutes catégories confondues, et un complexe de résidences touristiques de 142 appartements. Le Tout est intégré dans le programme du Resort Souani Méditerranée, réalisé par la CGI, pour développer l'activité touristique d'Al Hoceima. « Un an après le lancement, nos ambitions ont été freinées par la crise sanitaire et la fermeture du ciel aérien. Mais aujourd’hui, nous reprenons nos activités et nous sommes confiants en l’avenir », résume Bouchra Baha, directrice des ventes et du marketing de Radisson blu resort Al Hoceima.
Reprise du trafic aérien, allègement du protocole sanitaire...à l’approche des vacances estivales, le tourisme à Al Hoceima reprend des couleurs. Et les opérateurs misent toujours sur le marché local, même avec le redémarrage du tourisme l’international. «Le tourisme interne enregistre de bonnes performances au niveau de la destination. Pour Radisson Blu Al Hoceima, la clientèle est pour le moment surtout locale et nous avons l’ambition d’accueillir de plus en plus d’internationaux grâce à la signature de partenariats avec les tour-opérateurs étrangers », explique Bouchra Baha qui déplore par ailleurs, la faible connexion aérienne d’Al Hoceima avec le reste des villes marocaines et vers l’international. «Nous avons besoin de plus de vols depuis et vers la destination. Cette insuffisance handicape le développement touristique de la région. L’ONMT et la RAM ont prévu de renforcer les vols internes. Mais nous n’avons pas encore d’idée sur les détails des plans par ville. Nous espérons qu’Al Hoceima fera partie de la liste », ajoute Bouchra Baha.
La promotion de la région est un autre problème. Sur ce point, Baha préconise la mise en place d’un plan de promotion massif pour booster la demande de la part des pouvoirs publics. Elle confie que des actions ont été déjà planifiées dans ce sens, mais reportées à cause de la pandémie. Une activation rapide de ce plan serait une opportunité pour le secteur.
Sémi Karim Hajaji, le directeur général de Radisson Blu Al Hoceima insiste sur le potentiel touristique de la région. «La ville a tout le potentiel pour attirer les touristes locaux et étrangers et drainer des investissements de qualité », explique t-il. Concernant les ambitions du groupe hôtelier dans la ville, Sémi Karim Hajaji souligne que la vision globale vise l’implantation de manière pérenne dans la région et de développer à la fois l’industrie hôtelière et la formation de la main d’œuvre. Il précise que l’objectif est que cette locomotive puisse attirer d’autres opérateurs, ce qui permettrait de développer une industrie touristique à forte valeur ajoutée capable de créer de la richesse et générer des emplois directs et indirects.
Ce nouveau site comprend à la fois un resort étalé sur 26 hectares avec une capacité de 432 chambres, toutes catégories confondues, et un complexe de résidences touristiques de 142 appartements. Le Tout est intégré dans le programme du Resort Souani Méditerranée, réalisé par la CGI, pour développer l'activité touristique d'Al Hoceima. « Un an après le lancement, nos ambitions ont été freinées par la crise sanitaire et la fermeture du ciel aérien. Mais aujourd’hui, nous reprenons nos activités et nous sommes confiants en l’avenir », résume Bouchra Baha, directrice des ventes et du marketing de Radisson blu resort Al Hoceima.
Reprise du trafic aérien, allègement du protocole sanitaire...à l’approche des vacances estivales, le tourisme à Al Hoceima reprend des couleurs. Et les opérateurs misent toujours sur le marché local, même avec le redémarrage du tourisme l’international. «Le tourisme interne enregistre de bonnes performances au niveau de la destination. Pour Radisson Blu Al Hoceima, la clientèle est pour le moment surtout locale et nous avons l’ambition d’accueillir de plus en plus d’internationaux grâce à la signature de partenariats avec les tour-opérateurs étrangers », explique Bouchra Baha qui déplore par ailleurs, la faible connexion aérienne d’Al Hoceima avec le reste des villes marocaines et vers l’international. «Nous avons besoin de plus de vols depuis et vers la destination. Cette insuffisance handicape le développement touristique de la région. L’ONMT et la RAM ont prévu de renforcer les vols internes. Mais nous n’avons pas encore d’idée sur les détails des plans par ville. Nous espérons qu’Al Hoceima fera partie de la liste », ajoute Bouchra Baha.
La promotion de la région est un autre problème. Sur ce point, Baha préconise la mise en place d’un plan de promotion massif pour booster la demande de la part des pouvoirs publics. Elle confie que des actions ont été déjà planifiées dans ce sens, mais reportées à cause de la pandémie. Une activation rapide de ce plan serait une opportunité pour le secteur.