« Nous voulons proposer un nouveau modèle de gestion durable dans le secteur de l’agriculture au Maroc », explique à l’Observateur du Maroc et d’Afrique Mohamed Chetouani, président de CropLife Maroc, une association à but non lucratif dans le domaine de l’industrie phytopharmaceutique qui vient de présenter lors d’une rencontre à Casablanca, son nouveau projet de gestion durable des phytopharmaceutiques. « Ce projet de gestion durable est en parfaite conformité avec notre vision axée sur la réalisation du plan « Génération Green » et qui repose sur un programme pluriannuel supporté par CropLife International et initié dans 4 pays différents (Kenya, Vietnam, Thaïlande et Maroc) », ajoute Chetouani.



Concrètement, un produit phytosanitaire est un produit utilisé pour soigner ou prévenir les maladies des organismes végétaux. Il permet aussi d’améliorer les rendements des cultures traitées et de limiter la croissance de certains végétaux néfastes aux cultures. «Le projet de gestion durable des phytosanitaire de CropLife Maroc est un engagement proactif à long terme qui combine les meilleures pratiques en matière de réglementation et de gestion, crée un environnement favorable à l’innovation et met en place une infrastructure qui soutient la gestion durable des phytopharmaceutiques par le biais de centres anti-poison, de rapports d’incidents, de programmes de gestion des emballages et d’activités de lutte contre la contrefaçon », détaille Chetouani.

Quatre acteurs sont impliqués dans ce sens notamment l’Office National du Conseil Agricole (ONCA), le centre anti poison et de pharmacovigilance du Maroc, l’association marocaine des producteurs et exportateurs des fruits et légumes (APEFEL) en plus de l’association agroTechnologies du Souss Massa (AgroTech SM) et de l’ONSSA.

Ce programme repose sur 3 axes majeurs : réduire la dépendance à l’égard des Pesticides Hautement Dangereux, encourager l’innovation et promouvoir une utilisation responsable et raisonnée des phytopharmaceutiques.