Réforme 2025. Augmentation du salaire net grâce à l’IR
À partir du 1er janvier 2025, les employés bénéficieront d'une augmentation de leur salaire réel.

Dès le 1er janvier 2025, une réforme fiscale visant à alléger l'impôt sur le revenu (IR) permettra une augmentation du salaire net pour de nombreux salariés du secteur privé et des fonctionnaires de l'État. Précisions d’un fiscaliste. 

À partir du 1er janvier 2025, les employés bénéficieront d'une augmentation de leur salaire réel. Le fiscaliste Mohamed Rahj souligne que cette hausse ne concerne pas le salaire brut versé par l'employeur, mais résulte plutôt des ajustements fiscaux, en particulier de la réduction des taux d'imposition sur le revenu, annoncée il y a quelques mois.Rahj explique que « l'augmentation du salaire réel sera perceptible dans les fiches de paie mensuelles des salariés, avec un net supérieur grâce à ces réformes fiscales. Ainsi, ce n'est pas le salaire brut qui évolue, mais bien le montant disponible après imposition, offrant un meilleur pouvoir d'achat aux salariés concernés ».Impact sur les revenusLa réforme fiscale introduit plusieurs ajustements majeurs. Selon Mohamed Rahj, l'une des principales mesures consiste à relever la base imposable de l'impôt sur le revenu (IR), qui passera de 30 000 à 40 000 dirhams par an, exonérant ainsi les salaires inférieurs à 6 000 dirhams par mois. Il précise également que le taux d'imposition le plus élevé sera réduit de 38 % à 37 %, tandis que les charges familiales bénéficieront d'un allègement, passant de 370 à 500 dirhams par personne à charge. L’objectif est de diminuer la pression fiscale pesant sur les classes moyennes. Par exemple, un employé gagnant 14 000 dirhams bruts par mois verra son salaire net augmenter grâce à la réduction de l'impôt, même si son salaire brut reste inchangé.Par ailleurs, des ajustements seront apportés aux taux intermédiaires, bien que les détails complets restent à préciser.Enfin, une éventuelle distinction entre deux barèmes fiscaux est envisagée : l'un pour les salariés et l'autre pour les professions libérales et les revenus commerciaux, un point qui devra être confirmé dans le prochain projet de loi de finances.