«Le Maroc a été choisi pour accueillir la 6ème édition de la conférence de la génération Spatiale, devenant ainsi le premier pays nord-africain et arabe à organiser l'événement », déclare à l’Observateur du Maroc et d’Afrique, Imane El Khantouti, cheffe de projet spatial à l’université Grenoble Alpes et membre de l’initiative marocaine pour l’industrie de l’espace (MISI) qui co-organise cette conférence en partenariat avec le space generation advisory council (SGAC) et l’université internationale de Rabat (UIR).

Selon les experts, le Maroc peut devenir leader dans le domaine spatial à l'échelle continentale. Pour atteindre cette ambition, MISI insiste sur la nécessité de la formation des compétences académiques. L'UIR a franchit le pas en 2011. Le directeur du cabinet et conseiller du président de cette université, Abdelhafid Debbarh, explique que l’UIR accorde un intérêt particulier au domaine spatial notamment en proposant depuis 2011, des formations dans le domaine de génie aérospatiale en partenariat avec deux universités américaines. « Plus de 330 lauréats ont été formés jusque là, dont 125 ont eu leur double diplômes et 35 d’entre eux ont déjà suivi des formations doctorales ».

Outre la formation, Debbarh met l’accent sur l’importance de la recherche et développement dans le domaine aérospatiale. «Notre ambition est d’apporter notre contribution au puzzle marocain dans le domaine aérospatiale », insiste-t-il.



L’événement a été marqué par la participation de plusieurs personnalités politiques et représentants des structures phares de l’industrie aérospatiale au niveau national et international. Il a été aussi l’occasion de rassembler des jeunes africains âgés entre 18 et 35 ans ainsi que des experts, académiques dans le domaine. «la volonté est d’offrir une opportunité aux futurs leaders du secteur spatial africain d'établir de manière proactive des relations solides, d'échanger des idées et des connaissances et de réfléchir à de nouvelles façons d'utiliser la technologie spatiale au profit du continent », insiste Imane El Khantouti ajoutant qu’à l’issue de cet événement des recommandations sous forme de rapport seront présentées lors de l’assemblée nationale des Nations Unis.