ONEE. Nouvelle révolution énergétique à Boujdour.
Mise en exploitation commerciale globale du parc éolien de Boujdour de 300 MW et basculement au 400 kV du réseau du Sud.

Le Maroc réalise un progrès significatif dans sa transition énergétique grâce à la mise en service complète du parc éolien de Boujdour, d'une capacité de 300 MW, et au renforcement du réseau électrique dans ses provinces du Sud avec le basculement au 400 kV.

Ce projet constitue le huitième accompli dans les provinces du sud du pays et le 14ème au niveau national. Le renforcement du réseau du Sud, sera accompli grâce à la mise en service globale du poste Boujdour II « 400/225 kV », comprenant notamment le basculement en 400 kV de toutes les nouvelles installations telles que les lignes 225 kV et 400 kV ainsi que les autotransformateurs. Selon l’ONEE, cela permettra d'accroître la capacité de transmission d'électricité dans la région. Cette amélioration favorisera aussi un service de transport et de distribution plus efficace et fiable sur de longues distances, répondant aux besoins énergétiques croissants de la région.

Par ailleurs, La mise en service du parc éolien de Boujdour représente également une étape importante dans l'accomplissement des objectifs ambitieux du Maroc concernant la part d'énergies renouvelables dans son mix énergétique, fixés à l'horizon 2023.

Réduction des GES

Ce parc a été développé dans le cadre de la production privée d'électricité, suite à l'adjudication d’un appel d'offres international du programme éolien intégré de 850 MW, représentant un investissement global d'environ 3,9 milliards de dirhams. Sa production annuelle, dépassant les 1590 GWh (avec un facteur de charge avoisinant 60%), sera entièrement fournie par la société de projet « Boujdour Wind Farm », à l'ONEE conformément au contrat d'achat d'électricité (PPA) en vigueur, et ce, à un tarif parmi les plus bas au monde.

En plus d'être une source majeure d'énergie propre, ce parc éolien contribuera également de manière significative à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, représentant environ 1145 000 tonnes de CO2 par an. Le directeur général de l'ONEE, Abderrahim El Hafidi, souligne l'importance de cette étape dans l'engagement continu de l’ONEE envers un avenir énergétique plus durable, ainsi que sa volonté de réduire l'empreinte carbone du pays.