new york forum for africa : Après le débat, le passage à l’acte

Organisé à la mi-juin à Libreville, la deuxième édition du New York Forum for Africa a connu un franc succès. La qualité des participants en atteste. Le forum a même réussi à intégrer les chefs d’Etat de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale) à ses débats et à héberger dans les locaux qu’il avait fait aménager au stade de Libreville les travaux du Sommet régional… Aux côtés des présidents en exercice, des poids lourds économiques et de grands acteurs de la vie internationale se sont retrouvés dans la capitale gabonaise : F.W de Klerk, l’ancien président sud-africain et Olusegun Obasango, ex président du Nigeria, de nombreux ministres dont le Gabonais Luc Oyoubi en charge de l’Economie, de l’Emploi et du Développement économique, Louise Mushikiwabo qui dirige la diplomatie et la coopération rwandaise, Hubert Védrine qui pilota le Quai d’Orsay et dont l’œil exercé rend le monde globalisé plus intelligible, Larry Summers qui conseilla les Présidents Clinton et Obama, mais aussi des banquiers, des Présidents de société et d’éminents chercheurs comme le Professeur David Khayat qui préside l’Institut

Français du cancer et qui aura un dialogue franc et fécond sur la santé en Afrique avec les Premières Dames… De nombreuses personnalités marocaines avaient fait le déplacement. On a ainsi aperçu Mohamed El Kettani, PDG

Attijariwafa bank ; Karim Hajji, DG de la Bourse de Casablanca; Latifa Echihabi, DG de l’ANPME, Mohamed Nabil Benabdallah, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme; Moulay Hafid Elalamy, président du groupe Saham ou encore Abderaffie Zouiten DG de l’ONMT.

Mettant habilement à profit la volonté du Président Bongo Ondimba de moderniser rapidement son pays, le couple Attias, Cecilia (ex Sarkozy) et Richard (ex Publicis), créateurs du NYFA ont parfaitement su détecter les avantages qui pouvaient découler de cette volonté. Au point qu’en écoutant l’habile discours de Richard Attias, on pourrait croire que grâce au New York Forum une Afrique nouvelle est en train de naitre. Alors qu’évidemment, c’est grâce aux nouvelles générations au pouvoir que le New York Forum peut se tenir… en Afrique. Ali Bongo Ondimba ou

Mohammed VI n’ont pas attendu les professionnels de l’événementiel pour mettre en œuvre les outils nécessaires à l’émergence de leurs pays, s’entourer d’équipes performantes et changer le regard des grandes puissances sur le continent. Il n’empêche, le résultat était assez bluffant : un dispositif technique exceptionnel, une mise en scène de qualité et une organisation sans faille, l’ensemble était d’autant plus performant que le forum s’appuie sur l’équipe de communication de la Présidence gabonaise que dirige Igor Simard à l’efficacité éprouvée. A l’instar de ce qui se fait à Davos, modèle du genre, la richesse de ce genre de forum tient aussi aux rencontres informelles qu’il permet. Les journalistes qui discutaient à bâtons rompus sur l’Afrique qui émerge avec Maixent Accrombessi, le Directeur de cabinet du Président Bon ou avec Lilan Selieman, le Chef de cabinet, n’ont pas regretté d’avoir fait le voyage de Libreville. L’impact de cette deuxième édition du NYFA devrait se faire sentir longtemps. Des questions essentielles pour l’avenir de l’Afrique ont été soulevées à Libreville. Le débat rebondit sur la toile à travers différents forums de discussion qui lui sont dédiés. Des engagements ont été pris par les participants, publiquement. Les internautes se promettent d’en suivre de près la concrétisation. Il s’agit par exemple d’un fonds de 150 millions d'euros « Train my Generation » pour aider à la création d'emplois pour la jeunesse. L’annonce en a été faite par Ali Bongo Odimba. Sur les 200 millions de dollars (soit environ 110 milliard FCFA) alloués à ce fonds, 50 millions de dollars (soit 27 milliards 500 millions) seront mis à disposition par les pays de la CEMAC. Avec pour objectif de financer la création de 50 établissements d’enseignement professionnel. A terme, ils devront former 100.000 élèves et chômeurs de 18 à 24 mois dans les domaines du tourisme, de l’agriculture et de la distribution. A parcourir les forums de discussion gabonais, ivoiriens, sénégalais, le projet ne laisse pas les jeunes des pays concernés indifférents.

La promotion d’une économie inclusive attise également la curiosité des internautes qui s’interrogent sur la concrétisation de ces vœux. D’importants contrats ont été signés dans l’éducation, l’audiovisuel, l’aménagement urbain et l’agriculture. Un accord prévoit la constitution d’un hub énergétique sur toute la façade atlantique de l’Afrique dès septembre 2013. Un pôle commercial et hôtelier pris sur la mer à Libreville est projeté. Les jeunes Gabonais et ceux des pays voisins guettent surtout la levée des visas annoncée, en marge du Forum, par les 6 chefs d’Etat de la Cemac (Cameroun, Gabon, Guinée Equatoriale, République centrafricaine, République du Congo et Tchad). Une avancée majeure dans le long processus d’intégration régionale qui est censée aboutir l’an prochain, dès le début janvier. Elle permettra aux ressortissants des six pays de

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