En cette période de crise sanitaire, où les contraintes quotidiennes se sont multipliées, le cadre de vie des populations est de plus en plus au cœur de la réflexion autour d’un meilleur espace urbain. Les villes nouvelles et les pôles urbains redeviennent d’actualité et peuvent constituer une réponse à ce type de crise.
L’engouement des populations pour un cadre de vie mieux adapté à des contraintes sanitaires, sociologiques, psychologiques et humaines, a trouvé un écho dans une urbanisation moins dense et plus environnementale, avec des espaces verts et des lieux d’oxygénation et un habitat mieux dimensionné. Ainsi, les villes satellites et les pôles urbains nouveaux, avec les opportunités qu’ils offrent, ont constitué de véritables alternatives en termes d’environnement, mais également de diversité en matière d’offres pour les habitants en recherche de meilleure condition de vie. Finalement, ces nouveaux espaces urbains sont en passe de devenir des expériences réussies et devraient permettre une ouverture sur des modèles de villes améliorées, capitalisant sur les succès et les échecs de celles déjà développées.
L’expérience qui rencontre aujourd’hui le plus de succès est indéniablement celle de la ville de Tamesna, profitant de l’effet d’entrainement de la capitale du Royaume qui se positionne aujourd’hui comme ville lumière et ville verte.
Le travail de convergence a permis de doter la ville de l’ensemble des atouts en termes de connectivité, d’offres en habitats, d’équipements et infrastructures (de proximité et structurants), mais également en termes de sécurité et de bassin économique.
Bien que la crise sanitaire ait suspendu temporairement le fameux festival qui rythmait la ville à chaque date anniversaire de sa création, les animations dans les espaces ouverts forêt et parcs, quant à eux, continuent d’égailler la ville durant les week-end, dans le respect des mesures sanitaires d’usage.
Aujourd’hui, plus de 56.000 habitants font confiance à cette ville en choisissant d’y vivre. En prenant en compte la couronne urbaine, c’est plus de 86.000 habitants qui profitent maintenant d’une ville verte, avec sa forêt et ses parcs. Ils profitent aussi d’une ville dotée de l’ensemble des équipements de proximité (éducation, sport, culture, et santé).
Urbanisation de nouvelle génération
A l’approche de la dixième année de l’installation du premier habitant, Tamesna e a connu une véritable métamorphose. Elle dispose d’une infrastructure d’éducation qui permet aux classes d’être à taille humaine avec des lieux d’enseignement public et privé. La ville se positionne sur l’ensemble des niveaux scolaires, de la crèche à l’enseignement supérieur, avec le campus qui devrait ouvrir ses portes en 2022.
La santé n’est pas en reste puisque. A côté des dispensaires, des hôpitaux sont en construction et une clinique privée vient d’ouvrir. Ce n’est pas tout. Le centre culturel et les maisons de jeunes avec les différents terrains de sport de proximité permettent à la jeunesse de la ville de disposer de lieux de culture et de sport.
Le tissu associatif très dynamique participe au renforcement de l’attractivité de la ville aux côtés du l’opérateur public Al Omrane et des autres partenaires institutionnels.
Les autres villes du Groupe comme Tamansourt et Lakhyata emboitent le pas à Tamesna.
La ville de Lakhyata adossée à la capitale économique, débarrassée aujourd’hui d’une décharge encombrante, se repositionne comme alternative à la bruyante Casablanca et se positionne pour devenir une Dar El Baida verdoyante et paisible et à taille humaine.
Enfin, Chrafate mitoyenne à la perle du détroit, capitalise sur l’expérience des autres villes et se déploie doucement en préservant son cachet environnemental et en prenant garde de ne pas commettre les mêmes erreurs que celles qui l’ont précédée. La ville s’apprête à accueillir de nombreux équipements structurants, notamment un Institut Pluridisciplinaire des Métiers de la Logistique et de l’Industrie.