Universités privées : En attendant l’accord-cadre…

«Sur le plan qualitatif, la croissance est modérée de ce qui a été prévu il y a 10 ans. On en est à 200 établissements et 35 000 étudiants, donc loin du compte », estime Yasmine Benamour, administrateur directeur général de HEM. Et d’ajouter : « La charte de l’Éducation et de la formation fixait comme objectif quantitatif au secteur privé 20% des effectifs globaux d’étudiants à l’échéance 2010 alors qu’il n’a drainé que 7% à cause de l'absence d'une action cohérente des pouvoirs publics pour solvabiliser la demande s'adressant au privé ». Deux raisons à cela, explique-t-elle. D’abord ne viennent pas vers le secteur privé les classes économiquement aisées qui ont une préférence pour l’étranger. Et ne viennent pas non plus les catégories économiquement faibles. La deuxième raison est liée à la politique générale du pays : l’Etat, pour encourager le secteur privé, devra soutenir les familles en renforçant leur solvabilité et non le secteur lui-même❚

 

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